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Quand son mari disparaît sans explications, en la laissant endettée et brisée, Jeanne, assistante sociale et mère de famille, entame une reconstruction inattendue. Portée par de nouvelles rencontres, elle amorce un chemin de libération, loin des schémas imposés.
"Demain, ça ira mieux" est une comédie sociale douce-amère, où humour et l’émotion se répondent.
Tourné en Baie de Somme, ce film choral mêle comédiens professionnels et amateurs. Il réunit l’équipe du film M. & Mme Toutlemonde autour d’un nouveau récit fort, sensible, profondément ancré dans le réel.
Synopsis
« Demain, ça ira mieux ! »
Jeanne (35 ans), fille d’un couple de marins pêcheurs, est une assistante sociale totalement investie dans son travail. Maman d’une petite fille de 6 ans, Albertine, elle est mariée à Pierrot, le fils du pharmacien de la petite commune maritime où ils habitent. Mais dans son couple plus rien ne va et un jour Pierrot disparaît brusquement.
Après des jours de recherches et d’attente elle finit, sur les conseils de Claire, son amie, par signaler sa disparition à la gendarmerie. Suite à sa déposition, elle se retrouve dans un premier temps, suspectée, car son mari est mêlé à des trafics en tous genres.
Laissée seule avec des dettes, en difficulté, elle accepte un mi-temps dans l’Ehpad où travaille Claire. Entre son travail social, sa vie de mère, et sa détresse affective, Jeanne lutte pour ne pas sombrer. Peu à peu, au gré de rencontres et des échanges, elle découvrira en elle des ressources insoupçonnées qui vont lui permettre de faire front.
Note d'intention de réalisation

Comédien, auteur, réalisateur
« Demain, ça ira mieux ! »
Jeanne, assistante sociale, affronte avec professionnalisme une affaire de maltraitance familiale, tout en étant intérieurement bouleversée par la crise que traverse son couple. À travers elle, je veux montrer comment des personnes ordinaires, engagées dans le soin ou l’accompagnement social, sacrifient leur vie personnelle pour aider les autres, malgré le manque de moyens et de reconnaissance.
J’ai une envie, l’urgence de raconter et de montrer, de manière réaliste et directe, les difficultés rencontrées par toutes ces personnes qui donnent leur vie sans retenue au service des autres. Je veux également mettre en image, à la suite de la disparition de l’être aimé, le parcours privé de Jeanne. Elle vacille entre chagrin et mal-être, remise en question et blessure affective profonde.
On suivra sa lutte face à la terrible solitude qui l’accable : comment elle se débat pour atteindre la résilience, et comment elle découvre, en pleine crise, la possibilité de se reconstruire en s’échappant du modèle patriarcal dans lequel elle a été élevée.

Un décor maritime vivant :
J’ai choisi de situer mon histoire en Baie de Somme, un lieu que je connais bien et qui m’inspire profondément. Ce village portuaire, déserté l’hiver et envahi l’été, incarne la solitude que traverse Jeanne. La Baie devient un personnage à part entière, avec ses marées, ses vents, ses horizons vides. J’ai aussi envie de continuer à filmer le monde des gens de la mer, comme les parents de Jeanne : des travailleurs simples, courageux, enracinés dans leurs traditions.
Un casting mêlant amateurs et professionnels :
Ça ira mieux demain s’inscrit dans la continuité de mon précédent film, M. & Mme Toutlemonde, avec une approche chorale et une distribution mêlant comédien(ne)s amateurs — issus de mes ateliers-théâtre — et professionnel(le)s.
Cette diversité de parcours et de sensibilités nourrit une richesse de jeu et une vérité de ton qui me sont chères.
Le scénario est né d’un travail collectif d’improvisations, de répétitions filmées et de mises en situation. Ce processus se poursuivra jusqu’au tournage, pour affiner l’écriture et atteindre, ensemble, la justesse recherchée.
Une écriture visuelle forte :
Je veux jouer sur le contraste entre les grands espaces de la Baie et l’intimité des intérieurs. La nature brute, les tempêtes, la lumière, tout servira à traduire l’état émotionnel de Jeanne. J’aime filmer les visages en très gros plan, capter les silences, les regards. Comme Truffaut le disait : « voir un visage comme un paysage ». Je tiens aussi à cette adresse directe à la caméra, qui crée une complicité avec le spectateur.
Note sur la musique
La musique accompagne le film avec intensité et émotion.
La bande originale mêlera créations originales et musiques préexistantes soigneusement choisies, afin de renforcer l’originalité du film et d’accompagner ses différents climats émotionnels.
Plus qu’un simple habillage, la musique jouera un rôle narratif central, soulignant les tensions, les silences, les élans ou les ruptures. Elle contribuera à l’univers sensoriel du film avec subtilité et puissance.
La direction musicale sera assurée par Jean-Michel Noirey, en collaboration avec Bertrand Allaume, compositeur et directeur artistique, ainsi que son label indépendant ICI Label. Ce label s’est fait remarquer par ses productions audacieuses, mêlant musiques contemporaines, électroniques et expérimentales, et par une approche sensible et artisanale de la création sonore au service du cinéma d’auteur.

Note de la production

Didier COUËDIC
Producteur délégué / exécutif de
long métrages et documentaires
Producteur associé chez AVIVA Films, Didier Couëdic supervise la production déléguée, la direction éditoriale et artistique, ainsi que la distribution de films. Il a renforcé les partenariats internationaux, enrichissant les projets actuels et à venir.
Je travaille avec Jean-Michel Noirey depuis plusieurs années, à travers des projets variés, dont « Le Bal de la Saint Jean »(co-produit avec ARTE), où il tenait un rôle principal. J’ai ensuite suivi son évolution comme metteur en scène de théâtre et réalisateur, notamment avec sa série documentaire sur les pêcheurs en Baie de Somme.
Notre vraie rencontre artistique s’est faite sur « Mr et Mme Toutlemonde », sa première fiction. J’y ai découvert sa capacité à créer une grande proximité avec ses acteurs — pour la plupart issus de ses ateliers-théâtre — et avec le public, grâce à des personnages qui s’adressent directement à la caméra. Son dernier film, auto-produit pendant le confinement, a rencontré un vrai écho, notamment lors des débats en salle.
C’est dans cette continuité que nous lançons « Demain, ça ira mieux ». Le film réunira à nouveau ses comédiens amateurs, rejoints cette fois par des acteurs professionnels. Cette alchimie entre passionnés et professionnels, nourrie dès l’écriture du scénario, donne à ses films une authenticité rare.
Le projet bénéficie déjà du soutien de la Région Hauts-de-France, du département de la Somme et de plusieurs villes partenaires. Un réseau de mécènes locaux et un partenariat avec la Belgique sont en cours de développement pour donner au film une portée nationale et internationale.
Enfin, ce projet intègre une forte dimension pédagogique : des actions seront menées auprès des jeunes, lycéens ou étudiants, pour les sensibiliser aux métiers du cinéma et encourager de futures vocations.
Ils nous soutiennent :















